Les traitements médicamenteux 

     reposent essentiellement sur le paracétamol, utilisé à la posologie de 3 à 4 g/24 heures, selon le poids du patient

          il peut être associé à de la Codéïne.

          En cas d'inefficacité, le recours aux antalgiques de pallier II (Tramadol...) est justifié.

     Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)  

          sont utilisés de préférence par période de 7 à 10 jours,

          en association à des protecteurs gastriques en cas de risque ou d'antécédent ulcéreux.

      Les ponctions-infiltrations  sont indiquées essentiellement en cas d'épanchement intra-articulaire.

      Les infiltrations d'acide hyaluronique font partie aujourd'hui de la stratégie rhumatologique dans les gonarthroses débutantes.  

          L'acide hyaluronique (AH) est un composant naturel du cartilage identifié depuis 1934.

          Dans les genoux arthrosiques, la densité et la masse moléculaire de l'AH diminuent.

          d'où l'utilisation de ce produit "visqueux" dans l'arthrose débutante, on parle de visco supplémentation.

          permettant ainsi de différer de quelques années la pose d'une prothèse de genou.

         

Des mesures associées sont indispensables: 

     perte de poids,

     entretien articulaire et musculaire par des activités apragmatiques,

     tout en arrêtant les sports d'impaction.


Certains traitements ont une efficacité modérée, en particulier les anti-arthrosiques retards (sulfate de glucosamine, chondroitine sulfate, diacéréïne).


De nombreuses thérapeutiques fréquemment proposées ont une efficacité non démontrée:

  • cryothérapie
  • orthèses, semelles,
  • médecine de manipulations, acupuncture, mésothérapie,
  • extrait de soja, de trèfle, d'orties, de reine des prés...


Lorsque les moyens médicamenteux ne suffisent plus à soulager le patient, le traitement chirurgical peut être envisagé.


Le portrait type du candidat à intervention chirurgicale est une femme de 65-80 ans, souffrant d'un surpoids, avec gonalgies depuis plusieurs années, avec un périmètre de marche réduit à quelques centaines de mètres, apparition de douleurs nocturnes, inefficacité des ponctions-infiltrations, franchissement d'escaliers difficile, antécédent d'intervention type ostéotomie ou prothèse unicompartimentaire, après s'être assuré que la hanche sus-jacente au genou est saine (fréquence de la projection des douleurs de la hanche vers le genou).