L'imagerie du genou pour l'exploration de la gonarthrose fait essentiellement appel à

                            la radiologie conventionnelle:

     Incidences de face en extension et en charge des deux genoux,

     Puis de face en charge en légère flexion ("schuss")

     Profils stricts à 30° de flexion,

     Incidences fémoro patellaires à 30 ° de flexion également.

D'autres clichés sont demandés en fonction du projet thérapeutique:

     Grands axes gonométriques

     Clichés en contrainte (valgus ou, plus rarement varus forcé)  

L'IRM, fort onéreuse, a peu d'intérêt dans l'exploration de genoux dégénératifs

     et cumule les inconvénients suivants:

     Clichés réalisés en décubitus dorsal donc sans effet du poids du corps,

     Clichés unilatéraux, non comparatifs,

     Interprétation délicate, quasi mathématique, avec des concepts difficiles à relier à la clinique

          et qui inquiètent les patients à tord.

          Exemple: "fissuration horizontale" qui ne correspond pas à une véritable rupture.

     Coût prohibitif.

Les autres examens d'imagerie sont exceptionnellement demandés:

     Scanner, fort irradiant,

     Arthroscanner nécessitant ponction injection,

     Scintigraphie dans des pathologies rares...