Le nombre de prothèses de genou implantées augmente chaque année.



Parallèlement, l’incidence de la gonarthrose croît de façon considérable,

          tant par  le nombre de patients touchés dans le monde,

          que par l’augmentation de la fréquence de la maladie au cours de la vie.

     La traduction immédiate de cette épidémie de gonarthrose, est une augmentation importante du nombre de prothèses de genou (PTG) implantées. En France, le nombre de remplacement de genoux par PTG a augmenté de

 50 % en 10 ans pour atteindre environ 80 à 90 000 unités en 2012.

   Le traitement chirurgical est décidé après évaluation

          des douleurs,

          de la mobilité,

          des thérapeutiques médicales utilisées,

          et des signes physiques recueillis lors de l’examen clinique.

     L’imagerie préopératoire pour PTG, repose sur la radiologie conventionnelle réalisée dans des conditions techniques strictes.



La prothèse totale de genou avait  mauvaise réputation.

          Sans doute parce qu’elle n’a été proposée que depuis une trentaine d’années,

          que la technique reste difficile

          et que la récupération après chirurgie demande quelques mois, voire un an.

     Ces différentes remarques peuvent être opposées point par point à la prothèse de hanche.


     Notre équipe s’est depuis longtemps illustrée dans les innovations en matière de prothèses totales de genou :                         prothèse acrylique en 1947,

            prothèse Bi-profil en 1995,

            utilisation quasi systématique de la chirurgie assistée par ordinateur depuis 2003


                         

          Acrylique                                Biprofil                    Chirurgie Assistée par Ordinateur             Prothèse Anatomic*

 et création en 2013, d’une prothèse totale de genou Anatomic* réalisée, en outre, grâce à la collecte de données anthropométriques per opératoires. La prothèse « Anatomic » est en rupture avec les autres prothèses.

     On peut parler d’une prothèse de nouvelle génération,

          avec un condyle médial de plus grand appui, permettant une rotation interne automatique,

          un rayon de courbure unique, permettant une plus grande flexion,

          une canne de postéro-stabilisation, intervenant qu’après 90° de flexion,

          et une trochlée latéralisée, de forme plus adaptée.

     Ainsi, la prothèse Anatomic s’adapte à 96% des morphologies rencontrées, (le double de ce que l’on pouvait espérer jusqu’alors, avec les modèles classiques de prothèses totale de genou).


     Cette chirurgie assistée par ordinateur a permis

        (données confirmée par les méta-analyses)

          de diminuer considérablement les erreurs de pose,

          de mieux gérer l’appareil extenseur,

          de mieux gérer l'équilibre ligamentaire,    

          et surtout de réaliser en per opératoire une optimisation des différents paramètres.

Les résultats publiés sont extrêmement encourageants, en attendant des résultats cliniques avec un recul à plus de 10 ans, on peut dès à présent affirmer que le contrat anatomique est toujours rempli (précision à 2° ou 2 mm près)…


Des implantations de prothèses totales, bilatérales, dans le même temps opératoire, ne sont pas réalisées de façon courante eu Europe


Au total, l’épidémie de gonarthrose associée à une exigence fonctionnelle de plus en plus importante de nos patients, dans un contexte économique difficile, doit nous faire envisager

  • Toutes les techniques de chirurgie prothétique conservatrice,

  • L’utilisation d’implants optimisés (prothèse Anatomic), la chirurgie assistée par ordinateur.

  • L’évaluation clinique et radiographique qui se passe d’IRM très coûteuses et inutiles.

  • L’ambulatoire, point de mire de notre délai de prise en charge.

  • Une chirurgie réalisée « à la carte »